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Zéro-déchet : mode d'emploi

Zéro-déchet : La liste de mes indispensables

Le mode de vie zéro-déchet, c’est avant tout une philosophie. Comme je l’explique dans mon article “50 nuances de zéro-déchet”, chacun fait un peu comme il le sent. Certains vont commencer par peser leurs poubelles, d’autres par aller acheter en vrac et d’autres par les cosmétiques solides… Le but étant de réduire l’impact de sa consommation sur notre belle planète. Pour moi, le passage au zéro-déchet a été surtout l’occasion de découvrir des nouveaux produits plus naturels, un peu comme pour me “décontaminer” d’une société de l’hyper-consommation. Bref, chacun voit midi à sa porte. Mais pour bien commencer, il y a tout de même quelques produits écologiques, quelques astuces et quelques kits qui permettent de s’y mettre plus facilement. Je vous propose donc ma liste des “indispensables”, pièce par pièce, pour devenir un zéro-wasteur aguerri.

Dans ma cuisine zéro-déchet, il y a :

On commence par la cuisine, lieu de production de déchets par excellence. Comme je l’explique dans l’article “mes courses en vrac en 5 étapes”, le gros des déchets vient de ce que l’on achète en cuisine, il faut donc passer à l’achat en vrac. Comme c’est un peu contraignant (un peu ?), il faut s’équiper ! Voici mes 5 indispensables :

 

  • Des sacs à vrac de toutes les tailles

Que ce soit pour les produits d’épicerie (pâtes, cacahuettes, sel etc.) où pour les cosmétiques, le sac à vrac permet de ne pas ramener d’emballage à la maison. Il en existe de toutes les tailles, formes et design. J’avais rédigé un article sur mes 3 marques préférées mais je suis sûre qu’il y en a plein d’autres. En tout cas, sur le site vous pourrez trouver la gamme Kufu et bientôt celle de mamie Colette ! Pensez à prendre des sacs assez gros pour les fruits et légumes, les salades etc.

Sacs à vrac

  1.  Un sac Cabas ré-utilisable

Pour stocker tous nos sacs à vrac, il faut avoir un sac cabas (et remplacer ceux des grandes chaines de consommation). Kufu, marque lyonnaise, a mis au point un sac cabas pliable, qui rentre dans une toute petite poche par exemple.

J’utilise aussi beaucoup mon sac à dos (oui, je porte encore un sac à dos) : c’est pratique, ça ne casse pas le dos et il y a de la place dedans.

 

  1. Tupperware et bocaux en verre

Si les sacs à vrac sont pratiques, ils ne permettent pas une conservation optimale des aliments. Une fois rentré à la maison, il est donc préférable de stocker vos produits dans des tupperware et des bocaux. On préfère le verre qui est recyclable à l’infini et sain pour nos aliments.

Pour les bocaux, il en existe de toutes les tailles et formes. Vous pouvez tout aussi bien conserver vos bocaux en verre et les laver à la maison. Vous verrez que quand on commence, on réalise qu’on en a beaucoup (olive, jus, etc.).

Ps : n’hésitez pas à aller chez vos commerçants avec les tupperwares directement, notamment pour tout ce qui est poisson, viande etc.

Chez mes courses en vrac, on propose les bocaux “Ah Table” qui sont à la fois pratiques et jolis :

Bon à ce stade, vous devez commencer à vous mettre au vrac tranquillement. Passons donc maintenant à la deuxième zone de création de déchets : la salle de bain.

 

Dans ma salle de bain minimaliste il y a :

Une salle de bain minimaliste ne veut pas dire que l’on doit arrêter de prendre soin de soi, au contraire. En passant au zéro-déchet, on se focalise sur l’essentiel, sur des produits naturels et que l’on peut utiliser pour plusieurs usages. Par exemple, l’huile de coco, on peut s’en servir pour se démaquiller, s’hydrater les cheveux et s’hydrater le corps.

Bon alors l’idée ici n’est pas de vous faire la liste complète des alternatives réutilisables mais simplement de se focaliser sur les produits essentiels, mes coups de coeur, mes trouvailles que je recommande autour de moi en permanence !

Du coup, je vais aborder mes 3 indispensables, les objets qui ont changé mon quotidien et qui font que je n’ai plus envie de revenir en arrière.

  • Le shampoing solide (mais pas n’importe lequel)

J’ai passé près d’un an à essayer des shampoings solides (acharnée vous dîtes?). J’aurais pu lâcher l’affaire, d’ailleurs je suis repassée aux shampoings liquides de temps en temps. Et un beau jour, j’ai découvert les shampoings Pachamamaï ! Cette petite entreprise d’Orléans a trouvé le Saint-Graal du shampoing, une recette mystérieuse et fascinante. Bref, ce fut une révolution capillaire. Avec un seul shampoing, je dure 4 mois, je n’utilise plus d’après-shampoing ni de lotions hydratantes, je ne les lisse plus (!)… C’est le bonheur.

Shampoings solides - 4 ensemble

En fait, je réalise que ce n’est pas tant le fait qu’il soit solide qui me rend dingue, c’est le fait qu’il soit réellement hyper efficace. Après, le fait qu’il soit sans emballage est un véritable +, ainsi que le fait qu’il soit vegan et naturel. Mais faut pas déconner, l’efficacité reste mon premier critère.

Un des signes du sérieux des magiciens de Pachamamaï, c’est qu’ils proposent des shampoings adaptés à chaque type de cheveux. C’est assez rare dans l’univers des shampoings solides. Cela prouve que les recettes sont recherchées et adaptées.

 

  1. Les lingettes démaquillantes lavables

Lingettes démaquillantes microfibre réutilisables

Mesdames, cette découverte est purement géniale ! Si vous êtes un petit peu baroudeuses où simplement s’il vous arrive de partir en week-end, en déplacement où en vacances, vous allez adorer.

Les lingettes en micro-fibre Lamazuna (made in France, s’il vous plaît) permettent de se démaquiller…avec de l’eau. Oui oui, tout simplement. Et non, ça ne brûle pas la peau, ça ne laisse pas de traces et oui, c’est efficace sur le waterproof !

On mouille sa lingette à l’eau (tiède c’est encore mieux) et on démaquille. C’est la texture de la lingette qui fait qu’elle accroche le maquillage et non votre peau.

Personnellement, j’en glisse toujours quelques unes dans mon sac et hop, plus de réveil en oeil de panda !

Et bien sûr, c’est ré-utilisable et lavable. On les lave en machine à 30 degrés tout simplement. Au bout d’un moment, si la lingette perd un peu de sa superbe, il suffit de la faire bouillir dans l’eau pour qu’elle retrouve toute sa jeunesse (… ah si tout pouvait être aussi simple…).

 

  1. Pour mes oreilles, plus de cotons-tiges mais un oriculli

En 2020, les cotons-tiges seront interdits (hourra). Du coup, je suis passée à l’oriculli, qui est un petit bâtonnet de bois avec un bout en “spatule”. Plutôt que de “pousser” la saleté au fond de l’oreille – et de provoquer la création de bouchons – l’oriculli la ramasse.

Ensuite, on le lave et on le ré-utilise. C’est tout petit, pratique et pour le coup, vraiment zéro-déchet.

Attention tout de même, il ne faut pas y aller trop vite, parce que si on va trop loin dans l’oreille, on prend le risque d’abîmer le tympan.

Voilà pour la salle de bain. J’aurais bien évoqué la cup mais comme il y a beaucoup à dire sur le sujet, je lui ai consacré un article ici.

 

Ma maison écologique : prendre soin de chez moi tout en douceur

Perso, j’ai la peau sensible et l’utilisation de produits d’entretien n’a jamais aidé. J’ai toujours senti que ces produits industriels étaient toxiques. Après, comme on est habitué très jeunes, on se dit que pour qu’une surface soit nettoyée, il faut impérativement qu’elle ait cette odeur de produit chimique. Et lorsque l’on commence à s’intéresser à ce qu’il y a dans les produits, à leurs effets, à pourquoi on les utilise pour telle ou telle utilisation, on se rend compte… ben… qu’on nous prend un peu pour des jambons.

Il y a mille et une façons de prendre soin de chez soi sérieusement (hypocondrie oblige) sans utiliser de produits chimiques dangereux. En gros, tous les produits d’entretien peuvent être faits à partir d’une base de produits d’entretien. Voici donc ceux que j’utilise pour créer mes produits d’entretien efficaces et écologiques :

  • Bicarbonate de soude
  • Cristaux de soude – à utiliser avec une grande grande précaution
  • Vinaigre blanc – nature
  • Savon de marseille : le vrai, s’il vous plaît
  • Savon noir – de la droguerie écologique pour une meilleure efficacité
  • Quelques huiles essentielles : celle de Tea-tree est très efficace mais il faut apprécier le parfum
  • Des torchons en micro-fibres pour les poussières
  • Une brosse-vaisselle en bois pour éviter d’utiliser des éponges.

Avec cela, je nettoie toute la maison tranquillement et sereinement. Bientôt, nous vous livrerons quelques recettes pour faire vos produits d’entretien vous-mêmes lors d’ateliers pratiques.

Voilà pour mes indispensables du zéro-déchet ! Depuis j’ai découvert tout un tas de nouveaux produits dont je ne peux plus me passer mais ça… ça sera pour un prochain article 😉

ommentaires sur “Zéro-déchet : La liste de mes indispensables

  1. Valérie dit :

    Bonjour,
    Merci pour cet article bien construit. Dans les indispensables il y a aussi le goupillon pour nettoyer correctement les bouteilles en verre et les gourdes et les ciseaux cranteurs pour fabriquer ses mouchoirs en tissu avec de vieux t-shirts sans devoir passer par la case couture, des flacons vaporisateurs vides à remplir de ses produits d’entretien et cosmétiques maison.

    Belle journée.

    Valérie

    1. Carole dit :

      Bonjour Valérie et merci pour ces ajouts pertinents !

  2. Walid dit :

    Bonjour, excellent article (et site Web) mais que voulez vous dire par: Savon de marseille : « le vrai, s’il vous plaît » ? Merci 🙂

    1. Carole dit :

      Bonjour, vous trouverez toutes les explications ici : https://mescoursesenvrac.com/comment-bien-choisir-votre-savon-de-marseille/

  3. Bosramier Amélie dit :

    Bon article, cependant il faut avoir des magasins qui propose tout les produits en vrac.

    1. Carole Lymer dit :

      Bonjour Amélie, c’est justement pour cela que nous avons ouvert Mes courses en vrac.com, du vrac, livré à domicile 🙂

      1. Bosramier Amélie dit :

        certes je n’avais pas vu. Je suis peut être vieux jeu mais acheter mes aliments sur internet très peu pour moi.

  4. Fripimousse dit :

    Bonjour, très bon article, je voulais par contre vous préciser que « Tupperware » est le nom d’une marque de boites et ustensiles en plastique, en parler comme d’une solution pour stocker est donc « bof » je pense car déjà c’est une marque précise et non pas un nom commun désignant un produit, mais en plus qui fait avec seulement du plastique et non du verre et de l’inox.. 🙂

    1. Carole Lymer dit :

      Hello,
      Bien sûr vous avez raison, c’est juste que c’est plus simple car tout le monde connait (et oui, certaines marques ont su s’imposer), d’ailleurs la famille ZD parle de « tupptupp ».
      Après, ma philosophie c’est aussi de faire simple et non pas parfait. Nous avons tous des boites en plastique que l’on réutilise, alors que le verre et l’inox sont un peu moins inaccessibles. Pour ma part, je suis déjà bien contente de ne plus avoir de jetable 🙂 Je passerai à l’inox quand j’aurai les moyens.
      Pour le verre, j’ai écris pas mal d’articles sur la façon de récupérer ses bocaux mais je trouve qu’il est encore difficile de trouver des bocaux en verre de grande taille, non ?

      Merci pour la remarque, je ferai attention à être plus précise par la suite,
      Belle journée
      Carole

    2. Bostem dit :

      J ai adoré l article,
      Je me renseigne beaucoup car j aurais ma maison bâtie dans 1an et j aimerais m y mettre serieusement

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