Zéro-déchet et geste barrière c'est possible ? - Mes courses en vrac
Beauté & bien-être, Zéro-déchet : mode d'emploi

Zéro-déchet et gestes barrière : c’est possible ?

Fin des mouchoirs réutilisables, masques jetables, gels hydroalcoolique en bouteille en plastique… À première vue, les gestes barrières ont mis une grande claque à nos habitudes de consommation zéro-déchet. Mais si on y regarde de plus près, il y a tout de même quelques raisons de rester optimiste car la philosophie zéro-déchet fait – à mon sens – partie intégrante du « monde d’après ».

Tout d’abord, le zéro-déchet n’est absolument pas incompatible avec les gestes barrières et les bonnes pratiques pour stopper la propagation du virus. Faisons un point sur les astuces à mettre en place pour éviter le tout jetable.

Respect des gestes barrières & confinement : on passe au « fait maison »

Recette gel hydroalcoolique - Mes courses en vracLe gel hydroalcoolique : le gel hydroalcoolique permet de  tuer le virus. Il ne remplace pas un  bon lavage des mains avec du savon mais en déplacement, il est utile. Il existe  alors 2 solutions pour éviter l’accumulation de bouteilles en plastique :

  1. On récupère un contenant et on le fabrique nous-même. Vous pouvez retrouver ma recette –> par ici.
  2. Les boutiques vrac proposent désormais une solution alcoolique en vrac. Venez-y avec votre contenant et remplissez-le.

Les masques : on opte évidemment pour les masques en tissu, lavables et 3 couches. Après de nombreux prototypages, un modèle de masque 3 couches a enfin été adopté par l’AFNOR pour garantir une bonne protection contre les postillons.

Nos masques sont fabriqués dans un atelier en Savoie avec du tissu Oeko-tex. Découvrez-les –> par là.

Les masques se lavent à 60° pour être bien désinfectés et se portent pendant 4 heures. L’idéal est d’en avoir 4 pour pouvoir tourner.

Voilà pour les gestes barrières de base mais le confinement a aussi été l’occasion pour beaucoup de se lancer dans le DIY de toutes sortes. Combien d’entre-nous se sont lancés dans le pain fait-maison ? Ou encore les produits d’entretien maison ? Les semis ? Le confinement nous a donné quelque chose de précieux : le temps ! Plus de sorties, plus de trajets en voiture, c’est autant de temps gagné pour faire autre chose.

Faire ses courses en vrac, c’est toujours possible

Epicerie vrac - Mes courses en vracLa pandémie a largement modifié notre façon de consommer : nombre de personne restreint dans les commerces, lavage de mains à l’entrée et surtout… le retour du plastique à usage unique. Des aliments en barquette individuelle – un article à consulter-ici – ou encore des fruits et légumes vendus dans dans sacs en plastique… L’industrie du plastique a bien compris que la pandémie pouvait représenter une opportunité pour elle. D’ailleurs, le lobby du plastique n’a pas perdu de temps pour aller réclamer un assouplissement des mesures de restriction qui vont peu à peu s’appliquer aux plastiques jetables (fin des pailles, etc.). Heureusement, la Commission Européenne a tenu bon et n’a pas cédé devant les arguments de mauvaise foi des industriels intéressés – plus de détails sur la tentative de lobbying de l’industrie du plastique ici.

Pourquoi de mauvaise foi ? Parce que le lobby du plastique tente de nous faire croire que le plastique à usage unique serait plus hygiénique que des contenants réutilisables. Pourtant, rien n’en atteste. Au contraire, le plastique à usage unique se retrouve dans nos poubelles (dans le meilleur des cas) et peut contaminer les éboueurs et ceux qui manipulent nos poubelles en général.

Rien ne vaut un contenant lavé ou une surblouse stérilisée, le fait de la jeter ne met pas fin au virus, d’autant que ce dernier reste vivant plusieurs heures sur une surface plastique.

La vente en vrac s’adapte

C’est pourquoi la vente en vrac s’adapte aux gestes barrières sans problème. Les épiciers vrac ont reçu des recommandations pour adapter leur boutique aux exigences de non-contamination : nombre réduit de personnes en boutique, l’épicier fait le service, désinfection des pelles à chaque passage, etc. En respectant ces règles, aucun soucis pour conserver ses bonnes habitudes en vrac.

La grande nouveauté aussi ? La vente en vrac se lance dans la préparation de commandes. De nombreuses épiceries ont profité de ce confinement pour se lancer dans ce nouveau mode de distribution. Les clients pouvaient envoyer leur commande à l’avance et venir la récupérer toute prête. Une belle façon de faciliter l’achat en vrac, par temps de pandémie… ou non !

Bref, le zéro-déchet peut survivre au confinement puis aux gestes barrières !

Il doit même y survivre. Pourquoi ? Parce que ce confinement aura eu le mérite de nous permettre de prendre conscience des limites de nos sociétés actuelles. Les voyages à tour de bras aux quatre coins du monde, des biens de consommation qui voyagent depuis le bout du monde, les inégalités sociales qui s’aggravent… En prônant la sobriété, le zéro-déchet propose une réelle alternative à notre mode de vie actuelle. Je prépare d’ailleurs un article spécialement sur la façon dont le mode de vie zéro-déchet peut nous sauver 😉 à suivre…

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