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Beauté & bien-être

Pourquoi adopter la cup ?

Mis à jour le 16/03/2019

Nous sommes nombreuses à commencer notre chemin vers le zéro-déchet par la salle de bain. Pour nous les filles, l’une des sources principales de déchets : les règles. Une fois par mois, on se retrouve à utiliser des protections jetables, suremballées et dont la sécurité est constamment remise en question. Des alternatives existent. Saine, réutilisable et pratique, voici pourquoi adopter la cup.

La cup ou coupe menstruelle : qu’est-ce que c’est ?

La cup, aussi appelée coupe menstruelle, est un petit récipient qui vient réceptionner le sang. La plupart du temps, la cup est composée de silicone médical. Cela permet d’éviter les allergies et respecte les peaux sensibles. La cup se change toutes les 3-4 heures, comme un tampon jetable en somme. Lors du changement, il suffit de vider la cup, de la rincer et de l’insérer de nouveau.

Elle existe en différentes tailles, s’adapte à (presque) toutes les formes et ne fait pas mal. Il y a de nombreux avantages à passer à la cup mais commençons par l’essentiel : la liberté.

La cup : l’alliée sérénité pour nana baroudeuse

En voyage, en festival, en week-end, à la mer comme à la montagne, la cup vous accompagne partout. Pourquoi parler de liberté ? Parce que 1 coupe menstruelle = de nombreux tampons et serviettes hygiéniques. On évite donc soit de transporter des tonnes de protections hygiéniques (surtout si on part longtemps) ou de devoir courir en acheter sur place.

Pour vider et rincer la cup (et ses mains) il est tout de même utile d’utiliser un peu d’eau. L’idéal est donc d’avoir accès à des toilettes et un évier mais une gourde remplie d’eau fait l’affaire également.

La cup : solution sans danger ?

Si vous êtes un petit peu connectée, vous avez dû voir passer quelques articles sur les dangers supposés de la cup. Selon certains articles, la cup serait à l’origine de quelques chocs toxiques. Les plus sceptiques (septiques :)) d’entres nous y verront le coup des lobbyistes des tampons, d’autres la confirmation que nous sommes vouées à subir la vie 1 semaine par mois. Décryptons ensemble.

D’abord la cup n’est pas plus dangereuse qu’une autre protection hygiénique. Pour les plus hypocondriaques d’entre nous, rassurez-vous ! Le choc toxique dépend de notre utilisation des protections hygiéniques, et non de leur nature. Les articles au sujet des dangers de la cup se basent sur une étude d’un groupe de chercheurs lyonnais. Si on s’intéresse de plus près à cette étude – à consulter ici – on constate qu’elle démontre seulement qu’ils n’ont pas réussi à prouver que le tampon ou la cup (ou les serviettes) étaient plus toxiques l’un que l’autre. Seule conclusion : si l’on change de protection toutes les 4 heures, aucun risque.

protections hygiéniques zéro-déchet

En revanche, ce qui est sûr, c’est qu’on connaît la composition des cups – du silicone médical – alors qu’on ne connaît pas celle des tampons. Les industriels ne sont pas tenus de communiquer la liste des ingrédients et surtout des solvants utilisés pour blanchir le coton par exemple.

La solution zéro-déchet par excellence

Chaque année, cinq millions de tampons et de serviettes sont brûlés rien qu’en France. A l’inverse, la coupe menstruelle va se réutiliser au minimum 5 ans. Le calcul est vite fait.

Ajoutons à cela les emballages carton ou plastique des protections hygiéniques jetables ainsi que le coût environnemental de la production de coton (la culture la plus gourmande en eau du monde). L’addition devient salée pour notre chère planète.

Voilà donc les principales raisons d’adopter la coupe menstruelle ! Alors, on franchit le pas ? Pour aller plus loin, consulter notre FAQ ici.

ommentaires sur “Pourquoi adopter la cup ?

  1. Pauline dit :

    Bonjour Carole!
    Merci pour ton (tes) article(s)! Au sujet de la cup, j’y suis passée également il y a un an. Je rejoins ta réflexion quant aux risques. Sans avoir d’étude scientifique à présenter, il me semble de bon sens de la vider tous les 4h pour éviter tout risque. Perso je la savonne à chaque changement et entre chaque cycle « elle passe à la casserole » (je ne connaissais pas le coup du micro-onde!). Je ne la garde pas la nuit (j’utilise des serviettes lavables); De manière générale chacune fait comme elle se sent à l’aise!
    J’ai mis qques cycles avant que la manipulation devienne aisée et je ne constate que de petites fuites de temps en temps mais rien de grave. Niveau douleurs, ras mais quand elle est mal positionnée on le sait de suite en s’asseyant!
    Par contre j’ai à déplorer un accident de ventouse une fois au retrait…on aurait dit une scène de crime 😀 J’ai du me sentir un peu trop à l’aise ça m’apprendra 😉
    Enfin, concernant le vaginisme et pour les nordistes j’ai le nom d’un sexo sérieux si besoin! C’est un sujet tabou mais pas une fatalité du tout! Même certains gynécos peuvent être gênés d’aborder ce sujet ou alors ne maîtrisent pas très bien le sujet (qui ne fait pas spécifiquement parti de leur formation). Certains y sont formés ou sensible, d’autres sont spécialisés, ne pas hésiter à aller consulter on peut s’en sortir! Je parle en connaissance de cause, il m’a fallu 2 ans pour en sortir!

  2. Maillot dit :

    Bonjour. Je viens de lire votre (vos) article(s) que je trouve très intéressant. Cela dit sur celui-ci j’ai quand même une question. En effet vous parlez du sujet de la cup (que j’essaierai dès mon retour de couche, j’allaite encore mon bb de 8 mois donc depuis 17 mois pas de règle youpi !!) Mais au début vous abordez le sujet de la pilule que vous ne prenez plus. Quel est le rapport avec la cup ? Et si vous ne la prenez plus, vous êtes donc obligé de vous protéger à chaque rapport sexuel ?!

    1. Carole Lymer dit :

      Bonjour, félicitation pour votre petit bout 🙂 Mais j’apprends un truc là, on n’a pas ses règles quand on allaite ? Ca fait rêver ça!
      Pour ce qui est de la pilule, ce que j’essayais d’exprimer c’est un parcours global pour prendre soin de mon corps. J’ai commencé avec la pilule parce que j’ai lu plein de choses (angoissantes) dessus mais j’ai l’impression qu’une fois que j’ai commencé à « maitriser » ce qui rentrer dans mon corps, j’ai eu envie d’aller plus loin. C’est comme ça que j’ai commencé à me questionner sur les tampons et que je suis passée à la cup. C’est pour ça que j’en parle dans cet article, c’est vraiment un « parcours ».
      Pour la protection, effectivement, il faut repasser au préservatif. c’est un peu pénible c’est certain mais d’un côté, ça évite les infections urinaires, ça protège de ce qu’on pourrait se transmettre et surtout, quand les règles arrive, on la retire et on en profite^^

  3. Johanna dit :

    Hey hey les nanas, j utilise la cup depuis 4 ans maintenant, elle n a pas bougé donc autant vs dire que c tout de meme tres économique! Il est vrai qu au depart moi aussi j avais des fuites cela venait dune mauvais mise en place, il faut prendre le coup de main ce n est pas tres evident, pensé aussi aux changement de taille, moi personnellement apres mes 2 enfants je n ai pas eu besoin mais beaucoup de femmes ont besoin de prendre une taille au dessus apres l accouchement…je ne vous fais pas de dessin quand a l explication de ce phenomene ! J ai vehiculer l info a beaucoup de copine notamment des femmes pompiers pour qui c est vraiment compliqué une fois en intervention de demander a son chef de quitter la lance ou laisser la victime pr fuite lol ont en est toute ravie et voyons reellement l efficacité sur le quotidien, accrochez vous sa vos vraiment le coup,pensé au lubrifiant au depart si vraiment le retrait est trop douloureux sa peu aider je pense.

    1. Carole Lymer dit :

      Merci Johanna pour ton retour ! Vive la cup 🙂

  4. Loïse dit :

    Bonjour à toutes,
    C’est effectivement un sujet qui n’est pas évident à aborder. Je n’ai pas beaucoup osé en parler encore… mais je vais me lancer ici, ça sera déjà un premier pas (en espérant que ça puisse être utile) ! 😉
    Je suis aussi passée à la cup depuis quelques temps, après de longs mois d’hésitation et de crainte que ça ne me convienne pas, que ça me fasse mal, etc.
    En fait, j’ai un léger vaginisme (http://www.lesclesdevenus.org/vaginisme/cest-quoi/) et j’avais déjà du mal à mettre des tampons plus gros que les « mini », donc la taille d’une cup me faisait vraiment peur ! ^^’
    Mais bon, le coté écologique et pratique de la cup m’attirait quand même vraiment. Donc j’ai pris mon courage à deux mains et j’en ai achetée une, petit format.
    Résultat, je peux l’utiliser et c’est effectivement très pratique mais :
    – J’ai quand même du mal à la mettre, et surtout à l’enlever. Ce n’est pas réellement douloureux, mais vraiment très désagréable. Du coup je ne peux pas la mettre la nuit car l’enlever au réveil est vraiment trop dur.
    – Chez moi ça fuit. Pas énormément, mais il faut quand même que je garde une serviette hygiénique tout le temps. Je pense que soit je ne maîtrise pas encore bien comment la mettre (mais je ne vois vraiment pas comment faire autrement), soit elle est trop petite (ce qui me parait plus probable). Donc je me suis cousue des serviettes en tissus pour éviter le jetable et ça me convient comme ça (on peut en trouver toutes faites dans le commerce, pour celles qui ne veulent pas se mettre à la couture 😉 ).

    Mais en conclusion, les cotés pratique, économique et surtout écologique font suffisamment la différence pour que je continue à utiliser la Cup, et je vous la conseille vraiment ! =)

    1. Carole Lymer dit :

      Merci Loïse pour ton commentaire ! Il me parle d’autant plus que j’ai moi-même fais du vaginisme pendant plusieurs années. Je trouve justement que la cup m’a aidée à me réconcilier avec mon corps. Le vaginisme c’est tellement frustrant (et douloureux) que j’avais fini par penser que je n’avais plus le contrôle sur moi-même. Avec la cup ça va bien mieux, même si ça reste toujours un peu douloureux. En tout cas, c’est mieux que les tampons pour moi, pour toi aussi ?
      Pour les fuites, on en a discuté avec des membres de zéro waste Grenoble et on en a conclue que :
      – La fuite peut venir de la taille de la cup (la mienne est aussi un peu petite, je la change plus souvent du coup)
      – La fuite peut venir d’une mauvaise position. En fait, une copine m’expliquait qu’on n’a pas toute les organes au même endroit et qu’il faut bien positionner la cup. En fait il faut faire pas mal de tests (plus profond, plus au fond, plus sur le devant).

      Enfin, pour le retrait douloureux, je peut peut-être te conseiller de changer de position (genre pas debout mais accroupie ?)

      En tout cas merci pour ton retour et chapeau pour les serviettes cousues à la main !

      1. Loïse dit :

        Merci beaucoup Carole pour ta réponse et ces précieux conseils !
        Je trouve ça effectivement mieux que les tampons, mais j’ai la chance d’avoir des règles peu abondantes, donc j’en utilisais quand même le moins possible.
        L’avantage majeur que je voyais donc à la cup, c’est que je pouvais la garder quasiment toute la journée (7-8h sans problème) sans qu’elle soit pleine et donc ne plus me préoccuper de ça au boulot par exemple (à part les quelques petites fuites mais rien de bien gênant). Mais avec tout ce qu’on lit effectivement maintenant sur les risques de choc toxique aussi avec la cup, il va surement falloir que je change mes habitudes…
        Pour les fuites, j’essaie effectivement de changer la position et je crois que je m’améliore un peu…
        (Pour les serviettes j’ai utilisé le DIY de Clémentine la mandarine, simple et bien expliqué : http://clementinelamandarine.com/2016/02/10/diy-protege-slip-lavable/)

        En tout cas, ça fait du bien de se sentir moins seule dans ce genre de problématiques et de questionnements ! Merci beaucoup pour ça ! 😉

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